Depuis quelques semaines, on voit un peu partout paraître des articles vantant les bienfaits du yoga sur chaise.
Alors, quel est l’avis de votre kiné sur cette nouvelle tendance ?
Pour commencer, à qui ce yoga sur chaise s’adresse-t-il ?
Eh bien, à tout le monde ! Mais il sera surtout bénéfique pour les personnes âgées, sédentarisées, ou présentant certains types de maladies invalidantes (sclérose en plaque, cardio-vasculaires, pulmonaires, …)
C’est une méthode facilement accessible et très amusante qui pourra vous (re)donner goût à l’activité physique modérée et régulière.
Quels sont ses principaux bienfaits ?
Le renforcement musculaire global (bras, jambes, dos), l’activation de la circulation sanguine, un meilleur confort articulaire, l’amélioration de la posture, la prévention de l’ostéoporose, l’amélioration de l’équilibre et donc la diminution du risque de chutes, la diminution du stress, etc.
Bien entendu, il faut pour cela le pratiquer régulièrement. Minimum 2-3 fois par semaine, à raison de 30 à 45 minutes environ à chaque fois.
Les effets positifs se feront ressentir après 2-3 mois de pratique régulière, mais vous vous sentirez déjà mieux dans votre corps et dans vos mouvements après seulement quelques séances.
Où trouver des exemples d’exercices ?
Sur internet, vous trouverez toute une série d’images et de vidéos qui vous permettront de vous faire une idée des exercices proposés. Testez les pour vous faire votre propre opinion là-dessus.
L’idéal sera évidemment de demander conseil à votre kiné. En effet, en fonction de votre état physique / de santé, et de vos besoins, certains exercices proposés dans ces vidéos seront à éviter ou devront être adaptés. Il s’agit souvent de petits détails que seul un spécialiste de la santé pourra vous expliquer.
N’hésitez donc pas : demandez à votre médecin une prescription de kiné pour remise en forme, troubles de la posture ou trouble de l’équilibre. Vos quelques séances de kiné nécessaires pour établir votre propre programme de yoga sur chaise seront alors en grande partie remboursées par votre mutuelle.
Après tout, ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ?
